
L’encre est lourde… En page 3 des Echos du vendredi 28 janvier le titre se veut écrasant : « Le régime des intermittents plombe les comptes de l’Unedic. ». Plus loin, en page 16, un éditorial enfonce le clou avec cette accroche : « L’insoutenable spectacle ». Ce que ne digère pas le quotidien économique de référence appartenant à Bernard Arnault, maître labélisé LVMH de la culture du luxe, c’est le régime des intermittents du spectacle. Le luxe oui, absolument… c’est bon pour les hyper riches (il a fallu inventer cette expression pour tenter de mesurer l’importance des fortunes de la mince couche de population mondiale constituant la gentry internationale) et les dividendes des actionnaires rois. La culture beaucoup moins, car elle ne concerne que des artistes majoritairement « smicards » (au mieux parfois) qui s’adressent au grand public… et dépensent leur temps à créer et participer à des actions d’éducation artistique… jusqu’en banlieue à destination des populations les plus défavorisées. Des conteurs naïfs. Continue reading →